Introduire l’immatériel dans la comptabilité nationale est un projet que j’ai muri et mené depuis les années 70. Il n’était pas alors à la mode et je me suis trouvé alors souvent bien seul à cette époque productiviste. Les structures tant professionnelles, administratives, électives qu’associatives auxquelles je fus associé ne manifestaient alors qu’un intérêt poli sur ce sujet.
Aujourd’hui nous sommes confrontés à un péril qui ne trouvera de solution que dans une refonte des systèmes d’information où la personne retrouvera sa légitimité.
Dans ce nouveau monde où la communication est reine voire impérialiste, où les réseaux anarchiques occultent notre libre arbitre, je pense que l’atmosphère est maintenant propice pour relancer cette réflexion étayée sur des propositions solides. Des applications ont vu le jour lors de ma carrière professionnelle et ont validé cette approche.
Les dysfonctionnements répétés qui jalonnent notre société témoignent d’une carence de mesure au départ en appliquant de manière discrétionnaire (*) les mêmes règles à chacun sans savoir s’il y a harmonie et équité sur l’ensemble concerné.
Il s’agit d’un projet ambitieux : plutôt que de changer la société par le sommet sur le modèle culturel en vigueur, il s’agit de changer les conditions techniques de communication à partir de la base et de l’individu. C’est le rôle de la comptabilité analytique dont le rôle est de suivre et d’améliorer la structure. Ainsi le citoyen pourra reprendre en main sa liberté et sa responsabilité.
Ces normes comptables, définies globalement, ne sont actuellement pas à même de gérer au plus près des intérêts individuels. Désormais, les techniques internet et mathématiques permettent de les concevoir dans leur sphère d’influence.
C’est l’objet de ce site.
(*) Se dit du pouvoir de l’Administration lorsque cette dernière est libre de porter une appréciation sur l’utilité et l’opportunité d’une décision à prendre.